HARA to KOSHI : Une conscience de corps à la japonaise pour mieux pratiquer le shiatsu – Préface

腹と腰HARA to KOSHI : Une conscience de corps à la japonaise pour mieux pratiquer le shiatsu

Préface

Depuis de nombreuses années, j’anime un séminaire pour les pratiquants de Shiatsu, titré « 腹と腰、HARA to KOSHI,  (le ventre et les hanches), le concept du ventre et des hanches dans la culture japonais pour mieux pratiquer le shiatsu et autre disciplines ». Cet article complète mon séminaire sur ce sujet. En introduction, je présente mon parcours et ma découverte du 丹田TANDEN. Puis je parlerai de la vision et conscience corporelle traditionnelle du Japon. Enfin, je vais vous présenter donner un exercice pour vous entraîner.

Je suis professionnel de shiatsu dans un cabinet à Paris. Je aussi crée ma propre école de shiatsu et techniques corporelles et de bien-être à la japonaise. Nous organisons également des séminaires sur des sujets spécifique tels que « 按腹図解ANPUKU ZUKAI, le livre à l’origine du Shiatsu et 13 techniques de shiatsu sur le ventre » « «肩と首KATA to KUBI, Shiatsu pour l’épaule et le cou, Travail pour l’épaule et le cou avec la notion de Yin-Yang, Kyô-Jitsu et Hô-Sha. » « 横臥へのこだわり, Passion pour la position sur le côté »

Mes premiers souvenirs de shiatsu remonte à mon enfance quand j’avais 5 ou 6 ans. Mon père avait de grandes douleurs au bas du dos à cause de son travail de motard dans la police. Je me souviens encore des séances de traitement familiale pour mon père presque tous les soirs. Tous au début,  petit garçon, je marchais sur le dos de mon père en stimulant avec mes pieds. Plus tard, avec des livres comme référence, c’étaient devenu comme de vraies séances de  shiatsu pour lui. Ma mère était en charge de la moxibustion après moi. C’est donc à cette époque que séances  le shiatsu est entré dans ma vie.

Adulte et après diverse orientations et métiers, je suis devenu photographe. Le mon rêve était est l’image d’un voyageur autour du monde avec un appareil photo à la main. L’une de mes motivations était quitter le Japon. Je ne pouvais supporter l’idée de devenir un employé de bureau typiquement japonais.

Quand j’avais 20 ans, j’avais un dilemme. Je voulais me changer. Vivre me semblait être d’explorer, à la fois physiquement, mentalement, et spirituellement. Je pense que c’est parce que je me sentais faible. Je pense que ce sentiment était finalement une force. Plutôt que de la faiblesse, je parlerais maintenant,  de sensibilité.

À cette époque, le Shiatsu et les méthodes de santé japonaises contenaient des réponses que je cherchais. Ainsi, ces méthodes de santé traditionnelles sont devenues un passe-temps. Elles ont contribuées à améliorer ma vie.

Je pense que j’ai cultivé des apprentissages et des pratiques comme comment respirer, comment utiliser le corps, comment faire de l’exercice, comment manger et comment dépasser certaines choses. Par exemple face à une maladi, au lieu de dépendre du système médicale et des médicaments chimiques, la sagesse enseigne plutôt de ralentir les activités, se soigner naturellement, moins manger,,,,. Ce fut de grandes leçons de vie.

Plus tard, lorsque j’ai commencé à vivre en France, j’ai développé ma pratique professionnelle du shiatsu. Afin d’approfondir le Shiatsu, né au Japon, approfondir la culture corporelle de ce pays m’a semblé nécessaire. Par cette pensée, j’ai naturellement  approfondi les sagesses de ce pays concernant la santé.