Plaquette de la Formation
Année 2025-2026
www.toshiatsu.com
Enseignant de shiatsu et de do-in depuis 2003, Toshi ICHIKAWA a créé sa propre école de shiatsu à Paris en 2010 : l’« école de do-in et de shiatsu de Toshi ICHIKAWA ». Cette vocation est née de sa passion, depuis l’adolescence, pour les pratiques énergétiques et du bien-être originaires du Japon (do-in, makô-hô, taisô, seitai, sôtai-hô, tanden kokyu hô, bûtô …) et d’autres pays d’Asie (qi gong, tai-chi, yoga…). Son objectif principal ? Faire découvrir le « bien-être à la japonaise » au travers de l’approche fondamentale du shiatsu et du do-in.
Toshi ICHIKAWA
Tokyoïte de naissance, Toshi ICHIKAWA s’établit à Paris en 1998. Toshi découvre le shiatsu dès son plus jeune âge dans le cadre familial. Son père, qui souffre régulièrement de douleurs dorsales, lui demande d’effectuer des pressions sur le dos avec ses pieds pour le soulager. Un moment privilégié entre père et fils s’instaure : Toshi découvre alors le bénéfice de cette communication non verbale.
Une fois adulte, il décidera d’approfondir sa connaissance du shiatsu et de se professionnaliser. Il se formera, de 1992 à 2003, au Japon et en France, auprès de trois enseignants, tous dans la lignée du Zen shiatsu de Shizuto MASUNAGA : les professeurs Susumu KIMURA, Danielle IWAHARA-CHEVILLON et Yasutaka HANAMURA (qui a traduit deux livres de S. MASUNAGA en français). Depuis 2003, il enseigne le shiatsu en France et exerce comme professionnel de shiatsu à temps plein, à Paris, dans un cabinet paramédical près de Montparnasse.
Les enseignements que Toshi transmet dans son école sont fondés sur le courant du Zen shiatsu, une forme de shiatsu très répandue dans les pays occidentaux. C’est un style de shiatsu doux, attentionné et comportant beaucoup d’écoute. Il est fondé sur la philosophie asiatique. Si Toshi, dans sa pratique du shiatsu, se fonde sur les origines du Zen shiatsu, il n’hésite cependant pas à intégrer certains éléments des pratiques énergétiques orientales, comme le seitai ou le sôtai japonais, dans les exercices de préparation, pour renforcer l’énergie et la souplesse nécessaires à la bonne conduite d’une séance de shiatsu.
Recherches Personnelles
Les premières années de son enseignement étaient consacrées entièrement sur cette lignée, Zen Shiatsu (Shiatsu de Shizuto MASUNAGA). En parallèle, il est entré dans un période de recherche personnelle en explorant deux directions différentes.
La première est d’aller chercher plus dans la tradition de son pays, lieu d’origine du shiatsu. La deuxième direction suit sa recherche intérieure de sensation du corps et mouvement physique et énergétique.
« Observer et expérimenter un aspect culturel de la notion du Hara (le ventre) japonaise est très intéressant pour l’apprentissage du shiatsu. »
« Nous nous baserons sur la partie d’Anpuku (shiatsu sur le ventre) de ce livre et chercherons à sentir l’origine du shiatsu. La compréhension culturelle et historique nous aidera à appliquer la pratique. Parce que la notion de ventre Hara est considérée comme la source de l’énergie, elle est au cœur du bien- être japonais. »
-Textes du Stage de Anpuku Zukai, 按腹図解, que Toshi anime depuis 2010
« Quand deux corps se rencontrent, il y a un échange énergétique. »
« 一体感 Ittai kan » est un terme japonais, qui se traduit par « ensemble, s’unifier, faire corps avec, ne faire qu’un avec quelque chose ». La différence entre le praticien et celui qui reçoit s’efface avec le temps pour ne former qu’un tout. Donc, ma pratique est une recherche de cette sensation d’unité avec le patient. »
-Textes du Stage Shiatsu et Contact Improvisation.
Récemment, Toshi ICHIKAWA a donné un nouveau nom à sa propre forme de shiatsu : le « Toshiatsu », qui s’enrichit jour après jour de diverses thérapies énergétiques et manuelles. Cette nouvelle approche du shiatsu résulte d’une double démarche : l’une est d’aller puiser aux sources mêmes du shiatsu, dans la tradition du Japon ; l’autre, de poursuivre une recherche intérieure de la sensation du corps et du mouvement physique et énergétique.
L’apprentissage au sein de l’école
« L’apprentissage de notre école est global et progressif. L’accent est mis, en particulier au début, sur la pratique. La posture, la condition physique, la disponibilité, le ressenti…, sont autant de points essentiels. »
Toshi considère aussi que pour devenir un bon professionnel de shiatsu il est nécessaire de développer son sens du toucher. Comme il aime à le rappeler « la pression exercée par le donneur n’est pas une simple manifestation de force physique, c’est un moyen d’échange non verbal entre deux individus ». Il est donc nécessaire que le praticien ait pu, au préalable, se recentrer et développer son énergie afin d’être le plus concentré durant la séance. Et cela passe inévitablement par des heures d’entraînement.
« Très rapidement, l’étudiant commence à pratiquer personnellement ; à donner du shiatsu à son entourage. Ce que l’on appelle le “shiatsu familial de bonne qualité” s’acquiert dès le niveau 1. À partir de la 2e année, nous allons monter les marches, étape après étape, pour être professionnels. »
Les cours réguliers permettent d’apprendre ou d’approfondir une séquence avant de la mettre en pratique sous la supervision de Toshi et d’autres enseignants. L’élève est tour à tour donneur et receveur, permettant de développer son ressenti et d’améliorer sa pratique. L’école propose également des stages et des ateliers pratiques réguliers afin de permettre aux élèves de se former de manière plus complète.
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